Valérie Langlois, Ph. D, est professeure à l’Institut national de la recherche scientifique et titulaire d’une chaire de recherche canadienne de niveau II en écotoxicogénomique et en perturbation endocrinienne. Elle est la directrice fondatrice du Centre international intersectoriel d’analyse des perturbateurs endocriniens inauguré en novembre 2020, et vice-présidente de la North American Society for Comparative Endocrinology. Elle a également reçu le Prix Relève scientifique du Prix du Québec en 2020, de l’Université du Québec en 2019 et le NASCE Gorbman-Bern Young Investigator Award en 2017.

 

Elle a mis en place un programme de recherche dynamique sur l’incidence des activités humaines, en particulier les effets de la pollution sur la santé des écosystèmes. À l’aide de démarches biologiques moléculaires et cellulaires, elle étudie les mécanismes d’action des contaminants environnementaux chez les vertébrés, en mettant l’accent sur les espèces autres que les mammifères. Elle s’est concentrée sur les stéroïdes 5-alpha réductases afin d’élucider leur rôle chez les espèces non mammifères et leur modulation potentielle par des substances chimiques perturbant le système endocrinien.

 

Valérie Langlois utilise des outils d’ADN environnemental (ADNe) pour l’aider à aborder l’incidence de la pollution et de l’utilisation des sols sur la perte de biodiversité. Elle a récemment publié, en collaboration avec Helbing, un important article sur les perspectives de l’ADNe mettant en évidence les lacunes actuelles de la recherche en matière de détection de l’ADNe par PCR quantitative. Leurs travaux constituent le fondement du projet iTrackDNA et mettent en évidence la relation efficace entre les deux responsables qui se partagent les tâches. Valérie apporte plus de 15 ans d’expérience dans le développement de la méthodologie PCR quantitative et l’évaluation de l’environnement et des contaminants, avec plus de 200 conférences et plus de 70 articles de recherche.

 

Elle est membre régulière du regroupement des écotoxicologues du Québec, financé par le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies, et de Ressources aquatiques Québec, ainsi que du réseau CREATE-LEADERS, financé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, et du réseau de formation en technologie avancée sur le risque et la remédiation de la pollution dans les environnements urbains.